Après une course particulièrement éprouvante et une arrivée haletante, le voilier Solidaires En Peloton Arsep a franchi la lignée d'arrivée de la 15e édition de la Transat Jacques Vabre ce mardi 23 novembre à 15h16 en Martinique, en 4e position de la Classe OCEAN FIFTY - suivi de très très près par l'équipage Les P'tits Doudous !
Nos 2 skippers ont mis 16 jours 6 heures 49 minutes et 35 secondes pour parcourir les 5 800 milles théoriques depuis Le Havre à la vitesse moyenne de 14,71 nœuds, mais ils ont réellement parcouru 6461,46 milles à 16,53 nœuds.
Un bel exemple de détermination et de courage ! Bravo !!!
Les équipes de Foncière Magellan étaient évidemment là pour les accueillir comme il se doit...
Crédit photo : JEAN-MARIE LIOT PHOTOGRAPHIES
Thibaut Vauchel-Camus : « C’est un peu la "Transat qui ne voulait pas". Nous avons passé notre temps à y croire et à être dans le match mais cela ne passait par nous. On y croyait, on revenait mais cela ne voulait pas jusqu’à prendre pas mal de milles de retard sur les leaders. Ces milles ont piqué car à Fernando, nous passons juste à 5 milles de Koesio et 12 milles derrière Sam et Aymeric. Nous nous sommes beaucoup challengés car après le Cap vert, nous avons perdu la voile qui nous fallait pour la longue dernière ligne droite, le grand gennaker. On a fait avec notre petite voile. Nous nous sommes offerts un beau match avec Armel et Benoît avec qui nous avons beaucoup échangés. Nous avons passé 3 à 4 jours à grappiller des milles sur eux. Cette régate au contact a compensé cette frustration. La navigation le long de la côte martiniquaise a été géniale. Je tiens à remercier l’ensemble de mes partenaires et je suis toujours aussi fier de porter les couleurs des patients atteints de la Sclérose En Plaques. Ils me donnent beaucoup de force. »
Fred Duthil : « C’est une transat qui a été assez longue. Nous avons fait beaucoup de portant. Nous avons envoyé les voiles de portant à la pointe de la Bretagne et nous les avons affalés à l’arrivée. C’est une traversée de l’Atlantique assez particulière qui s’est déroulée dans des conditions assez faciles. En cette période, c’est assez étonnant ! Cela démontre que le climat ne va pas bien. D’habitude, il y a une succession de dépressions et nous en prenons plein les moustaches. La portion entre le Brésil et la Martinique a été très intéressante. Cela a ajouté du piment. Bravo à Primonial et à tous les équipages de cette belle classe. »
